mardi 13 avril 2010

Et pour finir quelques statistiques !

Des chiffres qui font peur et qui ne sont pas bons pour notre bilan carbone.
Au cours de ce voyage nous avons parcouru environ 56 450  km dont :
- 41 714 km en avion; 500 km en bus; 30 km en métro; 300 km en bateau; 13 798 km en voiture (le trajet représenté sur la carte fait 5000 km !); 8 km en vélo; 100 km à pied
Nous avons emprunté : 18 bateaux; 14 avions; 15 taxis; 6 autobus
et nous avons loué : 1 camping-car; 1 4x4; 4 voitures et 1 vélo.
Ces déplacements se sont traduits par une consommation de 4 tonnes de kérosène et 1 tonne d'essence
Nous nous sommes arrêtés dans 10 pays, situés dans quatre continents, pour quelques heures ou pour cinq semaines...
Nous avons eu 58 "toits" différents.

De retour

Le 31 mars à 13h50, notre avion se pose à Genève : c'est fini nous sommes de retour ! La grande boucle est bouclée...
Bon, il y a le décalage horaire, nous sommes restés environ huit semaines avec plus de 8h de décalage horaire, on peut supposer qu'il faudra quelques semaines pour retrouver un rythme jour/nuit normal pour notre latitude.
Mais il y a d'autres décalages, moins visibles et que pourtant il faut combler. Depuis trois mois nous ne faisions plus de ménage, quasiment plus de repas ni de vaisselle, très peu de courses. Nous n'avions pas de courrier à relever ni de facture à régler, nous ne recevions ni  coup de téléphone ni courrier (sauf électronique), bref nous étions aussi loin de tous ces petits tracas de la vie quotidienne...
Inévitablement on nous demande ce qui nous a le mieux plu ou ce qui était le plus intéressant. Eh bien, il est très difficile de répondre car dans chaque pays traversé nous avons vu de très belles choses : Palmyre et Bosra en Syrie, le Wadi Rum, Petra, la mer Morte en Jordanie; Hong Kong et ses environs; les grandes forêts d'eucalyptus de l'Ouest australien; le bush du Centre Rouge; le Pacifique en Australie et en Nouvelle-Zélande; New-York. La liste est vraiment longue et sûrement incomplète.

dimanche 28 mars 2010

Une fin de journée à New-York


Il est extrêmement facile de se repérer à Manhattan en raison de la numérotation des rues (de 1 à 124, elles sont est-ouest) et des avenues (de 1 à 12, qui sont en Nord-Sud). Seul le sud de Manhattan, plus ancien, ne bénéficie pas de cette numérotation très commode.
Comme il ne pleut plus nous décidons d'aller faire un tour à Central Park (340 hectares, 800 m de large et 4 kilomètres de long), nous arrivons par le sud dans le secteur où se trouve une patinoire à ciel ouvert.
Bien sûr nous ne savons pas que le couple présidentiel français a eu la même idée que nous, le même jour. Quelques jonquilles sont sorties mais les arbres n'ont pas encore de feuilles, bref c'est sûrement le même état d'avancement de la végétation que nous trouveront sans doute en arrivant à Beaumont.
En redescendant à la 50ème rue, nous voulons monter sur « The top of the Rock », en clair le sommet du plus haut building du Rockfeller Center (photo ci-après), deuxième plus haut building derrière l'Empire State Building, redevenu numéro un après la destruction des Twins Towers en 2001. Il y a beaucoup de monde, il faut d'abord prendre les billets, qui ne sont valables qu'à partir d'une certaine heure, pour nous ce sera 19h50, c'est à dire 15 mn après l'acquisition des dits billets, nous nous se voyons déjà en haut.
En fait ce n'est pas aussi simple. Nous attendons d'abord dans un hall où l'on fait la queue 20 minutes, une fois dans l'ascenseur nous montons mais de 10 mètres seulement.: nouvelle queue, pour le contrôle des billets et le passage sous le portique, comme dans un aéroport. Une fois cette queue éclusée, nouvelle queue dans une espèce d'antichambre où pour nous faire patienter on nous passe un petit film sur l'histoire du Rockfeller Center, ensemble de 14 bâtiments dont la construction a débutée en 1930 et s'est achevée en 1939. Et finalement 45 mn après avoir pris les billets nous sommes en haut (240 m dénivelé à mon altimètre, 67 étages). Il y a trois niveau pour admirer le spectacle fascinant de la ville à nos pieds, la vue est surtout saisissante en direction du sud, on peut apercevoir le sommet de l'empire State Building dans le brouillard. Il fait froid et surtout il y a beaucoup de vent sur les terrasses. J'ai du mal à tenir mon appareil photo sans bouger.
La visite suivante est pour Times Square. Alors que nous marchons dans la 6th avenue, très mal éclairée, notre attention est attirée par une lumière plus vive : ce sont quelques unes des pubs de Times Square. Une fois sur place c'est une débauche de publicités lumineuses, il y en a dans tous les coins et bien sûr ce ne sont pas des publicités fixes, mais des images animées composées de millions de points lumineux. Le plus grand panneau publicitaire mesure 36 m de haut, il a coûté 36 millions de $ et se loue 2 millions de $ par an. Bref, c'est la démesure. Je pense que l'énergie qui est utilisée là fait défaut pour l'éclairage des rues. Il y a beaucoup de monde à Times Square pour admirer ce finalement devient un spectacle. Les hommes sont comme les papillons de nuit : attirés par la lumière.
Pour voir des photos de New-York sous la pluie cliquez ICI

jeudi 25 mars 2010

Nouvelle Zélande pratique (mars 2010, île du nord).



Ces précisions sont tirées d'un tour de 3000 km dans la seule île du nord :

  • Il existe un système d'hôtels pour backpackers, très bien fait, sympathique et bon marché: lit en dortoir de 10 à 15 €, chambre double 40 à 50 €; c'est un peu l'ambiance des auberges de jeunesse mais en plus perfectionné. Certains ont en interne leur agence de voyage.

  • On trouve facilement des motels dans les agglomération dépassant 1500-2000 habitants. De 45€ à 70€ avec une moyenne à 55€, avec un niveau de confort d'un trois étoiles français.

  • J'ai un laptop, tous les motels ou hôtels auxquels (sauf un) où j'ai fait la demande m'ont donné accès à Internet gratuitement, si on n'est pas équipé la prestation est payante (en moyenne 2,5€/heure). La prestation est également payante dans les backpackers même équipés de laptop.

  • Pour manger, il faut savoir que les chambres de motels ont toujours un équipement avec au minimum un four à micro-ondes et de la vaisselle, et de quoi faire un café ou un thé. On peut donc manger dans la chambre sa propre cuisine ou des plats achetés dans les restaurants qui font « takeaway », c'est la solution la plus économique, surtout si on se fournit chez les asiatiques ou un « fish and chips » (5 à 7€ une portion suffisante pour deux personnes).

  • Dans un restaurant moyen un plat principal coûte de 11 à 17€, une bière ou un verre de vin 3 à 4€.

  • Un café ou thé ou Cappuccino coûte 2,25€

  • Dans les magasins d'alimentation, voici quelques prix au kilo : pommes 1,5€, figoas 6€, raisins 3,5€, bananes 1,5€

  • Il est difficile de trouver du pain comme le notre mais un paquet de pain en tranche correct coûte 1,5€, un paquet de chips aussi.

  • Un litre d'eau minérale non gazeuse coûte en grande surface de 0,5 à 1,5€

  • Les prises néozélandaises sont les mêmes qu'en Australie. La meilleure solution est de partir de France où de Suisse avec une prise femelle et un bout de fil à 3 conducteurs, il suffit d'acheter une fiche mâle en Nouvelle-Zélande et de la monter à l'autre bout du fil.

  • Une voiture peut se louer à partir de 16€ par jour. Ce sera une voiture qui aura des kilomètres ! Un camping car à partir de 25€/jour.

  • L'essence est à 0,92€ et le diésel à 0,60€.

  • Une règle de priorité fait qu'une voiture qui vient en face de vous et tourne à sa droite aura priorité sur vous si vous tournez (à gauche) dans la même rue. A méditer.

  • Les routes sont bonnes avec des pentes assez raides parfois.

  • Les pistes sont bonnes et en général il y a des ponts pour franchir les cours d'eau (ce qui n'est pas le cas en Australie)

  • On voit souvent un animal gros comme un chat, écrasé sur la route, ce sont des opossums. Les néo zélandais cherchent à s'en débarrasser car c'est un fléau de rongeur au même titre que les lapins.

  • Le kiwi, emblème du pays, est un oiseau nocturne sans aile, qui est assez difficile à observer de près. Nous n'en n'avons jamais vu.


  • Le pukeko est une sorte de pintade, bleu-noir, à crête rouge, qui vit en groupe dans les zones humides et que l'on peut observer pendant la journée. J'aime beaucoup cet oiseau.

  • Les paysages néo zélandais (île du nord) sont beaux et accidentés presque de partout. On sent que c'est une terre récente et que l'érosion n'a pas encore trop gommé les bosses !

  • L'océan Pacifique, formidable de puissance, est un spectacle dont on ne se lasse pas.

dimanche 21 mars 2010

Agrodome : un spectacle "agricole"


Faute d'avoir pu visiter une "vraie" ferme, nous décidons de nous rabattre sur une attraction touristique : Agrodome. Cette affaire a été créée par deux éleveurs de moutons dans les années 1970. Il y a deux partie dans ce spectacle, une à l'intérieur dans une salle, est axée sur les moutons, 19 races nous sont présentées sur des podium et commentées. Au sommet du podium trône un Mérinos, irremplaçable à cause de la qualité de sa laine. Je ne souviens pas trop du nom de toutes les autres races mais toutes étaient anglaises ou anglo-saxonne : Romney, Corriedale (Cf. photo), Dorset Horn, Poll Dorset, Drysdale, Southdown, Suffolk, etc.... Une race, le Romney, représente 60% des moutons néo-zélandais (45 millions de têtes). Il y a aussi les vaches dont un exemplaire est trait en public et même par le public. Une race bien connue ici est le Hereford, rouge avec une tache claire sur le dos. Il y a aussi beaucoup de noires, des frisonnes. La Nouvelle-Zélande avec 4,2 millions de laitières dépasse la France (3,8 millions),je comprend pourquoi on trouve du beurre de zone néo-zélandais ! Les vaches restent dehors toute l'année, on ne fait un peu de foin que pour pallier aux sécheresses.
Nous apprenons qu'un tondeur de moutons est payé 0,8 € par mouton, et qu'il en tond 300 à 350 par jour. Le record étant à 800 environ, soit 45 secondes par tête. La démonstration suit aussitôt, il faut tenir le mouton d'une certaine façon et ce n'est pas vraiment évident. Le mouton tondu est aussitôt mis au pré et après 24h sa toison le protège à nouveau.
Après le spectacle nous embarquons dans une remorque tirée par un tracteur pour un tour de la ferme. Nous voyons pas mal d'animaux, dont certains sont là pour le décor : autruches, cerfs et lamas par exemple. Il y a aussi des plantations de figeoas d'oliviers et de kiwi. Les rendement semblent très bons. Le tour est plutôt sympathique et comprend aussi une dégustation de divers produits dont un vin de kiwi absolument immonde, ce n'est pas demain qu'ils nous en vendront....

samedi 20 mars 2010

Les mines d'or


Le tour complet de la Martha Mine, un énorme trou de 250 m de profond et peut être de 1 km de long nous prend une heure et demie[u n double-clic sur la photo permet de voir le trou de la mine]. C'est un tour agréable qui passe aussi dans des bois et offre de beaux points de vue sur le trou de la mine. Il y a un programme de réhabilitation du site qui va consister à remplir le trou d'eau pour faire un lac (il faudra au moins 5 ans pour le remplir). En Nouvelle-Zélande aussi on veut montrer que l'on se soucie de l'environnement !
On apprend au passage des tas de choses intéressantes. Par exemple un truck pèse 85t et peut embarquer d'un coup 100t de minerai, il coute 750 000 € pièce.. La mine comportait 175 km de galeries, les plus profondes étaient à 600 m sous terre. Une tonne de minerai donne 14,5g d'or et 100g d'argent, pour les extraire il faut broyer le minerai et passer par tout un processus chimique assez compliqué mais actuellement rentable. Ce qui n'a pas toujours été le cas puisque la mine a été fermée de 1952 à 1987.
La seconde marche de 3,2 km est également liée aux mines. Nous partons de Karangahake Gorge pour faire le « walk tunnel loop », un boucle qui passe dans un tunnel, le tunnel en question, pratiquement pas éclairé fait 1 km de long, je tire Chantal d'un bout à l'autre ! Mais tout se passe très bien malgré la présence de ponts branlants que nous franchissons sans état d'âme. Il subsiste quelques ruines des bâtiments d'exploitation des mines d'or, pas de quoi fouetter un chat, mais dans ces pays neufs tout est bienvenu pour faire un site historique. Placez moi les bains de La Caille en Nouvelle-Zélande, elles attireront 50 000 visiteurs par an !
Katikati a la particularité d'être ornée de plusieurs fresques murales qui rappellent le passé de la région, certaines sont très vivantes intéressantes car très réalistes.
C'est une région de récolte du kiwi (le fruit) cultivé sur des treilles placée entre des « murs » de conifères de 7 ou 8 m de haut censé protéger les plantations du vent de la mer. Ceci dit les seuls kiwis que nous ayons trouvé ici (3€/kg) étaient importés d'Italie...
Tauranda, grand port d'exportation des kiwis ne présente pas d'attrait particulier si ce n'est un climat particulièrement ensoleillé.
Nous rentrons dans l'intérieur de l'île et quelques kilomètres avant la ville de Rotorua nous savons que nous sommes arrivés à destination car une odeur de soufre emplit l'atmosphère. Vous avez compris que nous sommes dans une région volcanique.

mercredi 17 mars 2010

La presqu'île de Coromandel

La presqu'île de Coromandel qui fait environ 80 km de long sur 25 km de large se situe à l'est d'Auckland. La présence d'or et de grandes forêts de kauris (grands arbres subtropicaux) a provoqué son développement à la fin du XIXème siècle. Depuis le tourisme a pris le relais car la région ne manque pas d'atouts : plages magnifiques, lieux de pêche, sites de plongée, forêts, sources d'eau chaude, etc...Outre une route qui en fait presque le tour, il existe plusieurs pistes d'où les points de vue sont admirables.
Nous avons eu la chance d'avoir une journée complète sans aucun nuage (ce qui ne nous était pas encore arrivé en NZ) et donc de jouir complètement des panoramas qui s'offraient à nous.
En visitant un parc, assez amusant et surtout très astucieux, consacré au travail de l'eau j'ai pu constater que même aux antipodes, les hommes qui travaillent sur les chantiers routiers (ceux des DDE ou des Conseils généraux) sont sujet à la critique ! (Cf. photo ci-dessous)


Pour voir plus de photos de la presqu'île de Coromandel cliquez ICI

mardi 16 mars 2010

Balades en fôret (Waipoua Forest)


Nous pénétrons dans le sous bois pour aller voir une cascade au nom imprononçable perdue au fond des bois. Le chemin est assez glissant et il faut faire attention. L'ambiance est très spéciale, nous marchons sous des fougères géantes, sous des yuccas, divers palmiers et beaucoup de plantes totalement absentes de la végétation européenne.
On a l'impression de marcher dans une serre tropicale mais contrairement aux serres reconstituées ici on respire aussi bien qu'au Salève !
Ensuite nous abordons la Wapoua forest et ses Kauris géants. Le premier que nous voyons, le roi de la forêt a un volume de 244 m3, de quoi se chauffer pendant 40 ans à raison de 5m3 de bois par hiver ! La circonférence de 14 mètres est impressionnante.. Ces arbres sont très massifs et imposants par leur tronc alors que leur feuillage est insignifiant. On a l'impression que le tronc est presque aussi large à 30 m de haut, qu'au niveau du sol.
Ces arbres ont été massivement surexploités dans les 19 et 20ème siècles, ils sont depuis 1952 totalement protégés.
Pour avoir un aperçu de la végétation subtropicale dans la région du Northland cliquez ICI

Une journée dns la Bay of Islands (Nord de la Nouvelle-Zélande)


La capitaine nous souhaite la bienvenue et nous embarquons pour un tour qui doit durer jusqu'à 16h.
Peu après le départ les dauphins sont en vue, le bateau manœuvre pour les approcher et les passagers les plus courageux se mettent en tenue pour aller nager avec eux. L'équipage déploie un grand filet suspendu sur le côté du bateau et au signal les nageurs équipés de tubas et de palmes s'élancent vers les dauphins, mais ceux ci sont très rapides et il faut ruser pour les approcher, bref c'est une nage symbolique. Le jeu dure bien 3/4h et finalement tout le monde est repêché et se rhabille.
Ensuite notre capitaine, très bavarde nous commente les rochers noirs, puis Marsden Cross où fut prononcé le premier sermon chrétien en Nouvelle Zélande ! Ensuite nous nous dirigeons vers Okahu, puis Motukokako où le bateau passe sous une arche naturelle creusée dans le rochers. Mais ce qui nous a le plus surpris c'est la présence de bancs de poissons bleus qui frétillent en surface, ce sont des poissons d'une vingtaine de centimètres. Les plus courageux des nageurs sautent du bateau et vont nager dans les bancs de poissons bleus.
Nous faisons une halte de 3/4h sur l'ile de Urupukapuka, à Othehei Bay, ce qui nous permet tout juste de monter au somment de l'île pour voir le panorama superbe sur la baie. Les autres îles, ont toutes quelques chose de remarquable, là on a assassiné un tel, à côté on a assassiné toute une famille, ici c'est une île privé, là bas c'est un milliardaire américain qui a construit cette belle maison où il ne vient presque jamais...
Pour voir plus de photos cliquez ICI

vendredi 12 mars 2010

D' Auckland à Whangarei

Nous passons une excellente journée à Auckland, ville moderne et très jeune. Le port en particulier a été modernisé et l'on trouve à proximité beaucoup de restaurants et de cafés "branchés".


Ce que nous avons préféré c'est notre excursion au Mt Victoria au-dessus de Davenport, en face d'Auckland. On y accède par un ferry et il faut monter sur ce que j'appelle une butte. De là la vue sur les environs est splendide.
Jucy rentals nous fourni une voiture à un très bon prix, mais elle est un peu fatiguée notre Nissan Sunny Saloon avec ses 270 000 km ! Mais bon, elle avance correctement.
Nous partons donc en direction du nord mais par les petites routes et les pistes. C'est un paysage nouveau pour nous, un peu la Suisse à laquelle on aurait ajouté une touche polynésienne : des palmiers, des bananiers, des plages de sable fin, etc...
Waivera, Sandspit, Mattheyson bay, Waipu Cove offrent de belles plages assez variées, sur certaine le sable est noir, sur d'autres il est d'un blanc aveuglant. Au loin il y a toujours quelques îles pour apporter une touche romantique.
A Goat Island Marine Reserve ce sont des rochers qui permettent d'accéder à une réserve naturelle sous-marine, depuis 50 ans il est interdit d'y prélever poissons ou crustacés.
Le soir à Whangarei, ville de 60 000h, nous tombons dans un motel qui est un vrai bijou. Tout  est très bien conçu et surtout tout est nickel, il y a donc bien un petit côté suisse en Nouvelle-Zélande...    Pour voir plus d'images d'Auckland et du Northland cliquez ICI

mercredi 10 mars 2010

La Nouvelle-Zélande est aux antipodes

Nous voici donc aux antipodes, c'est à dire que si l'on perçait un tunnel depuis ici en direction du centre de la terre, l'autre extrémité du tunnel serait du côté de Lyon ou de Paris.
Le décalage horaire est donc de douze heures, si bien que quand il est midi ici il est minuit à Lyon et réciproquement.
Pour rentrer en ligne droite, quelque soit l'itinéraire choisi, que l'on passe au-dessus de Tokyo, de Buenos Aires ou de New Dheli la distance est toujours la même, soit environ 20 000 km !
Le mot "antipode" peut se comprendre aussi comme "sous les pieds", berf nous aurions presque la tête à l'envers...
Notre première impression en arrivant est que la région d'Auckland, à notre grande surprise, paraît très sèche. Heureusement il ya beaucoup d'arbres qui eux sont bien verts.
L'ambiance dans la ville est détendue et bien moins bruyante que Sydney. Il faut dire qu'Auckland ne compte que 1,3 millions d'habitants contre plus de 4 millions à Sydney.

lundi 8 mars 2010

Les pionniers et les explorateurs


En voyageant en Australie on ne peut pas oublier de penser aux pionniers et aux explorateurs qui les premiers ont développé le pays. Il fallait un sacré goût de l'aventure ou être très malheureux dans son propre pays pour venir à 20 000 km de l'Europe natale trouver, espérer un monde meilleur. La première épreuve était bien sûr le voyage : combien fallait il de mois en 1830 pour aller de Londres à Sydney ? En 1788, le premier convoi avait mis sept mois. En 1830 il fallait encore trois mois et plus selon les escales et avec des périls incessants, il suffit de se souvenir de la centaine de bateaux échoués sur la côte entre Melbourne et Adelaide.
Ensuite il y avait bien sûr le climat. Combien de ces pionniers avaient déjà affronté des températures de plus de 30 ° ? Sûrement très peu.
Loin de tout, loin de ses attaches ils devaient construire un monde nouveau, c'est ce qu'ont fait avec courage ces pionniers, copiant beaucoup ce qui se faisait en Angleterre. Rien ici n'a plus de deux cents ans et c'est sûrement ce qui explique le goût des australiens pour l'ancien. Un bout de pont en bois, vestige de cent ans à peine, sera considéré comme un site historique ou comme l'on dit ici comme un « héritage ».
Le paysan n'avait pas la vie facile, mais que dire de l'explorateur, d'un Flinders, d'un Stuart ou d'un Ernest Giles partant avec des chevaux à travers le bush et le désert. Giles avait donné son cheval a un camarade d'exploration chargé d'aller chercher des secours mais celui-ci, Gibson, n'est jamais revenu et a péri dans le désert qui porte maintenant son nom . Giles a survécu car par chance il a trouvé un bébé wallaby qu'il a mangé en entier, fourrure comprise ! Comme ils ne savaient jamais ce qu'ils allaient trouver les explorateurs s'encombraient toujours d'une barque pour le cas où ils auraient à franchir ou suivre une rivière.
Il a fallu des dizaines d'années pour explorer l'intérieur du pays, les expéditions de Giles vers Alice Springs se sont déroulées vers 1873 alors que les premiers colons, en réalité des forçats anglais, sont arrivés en Australie à la fin du XVIIIème siècle. L'indépendance des Etats Unis ayant privé l'Angleterre d'un lieu où elle pouvait envoyer ses délinquants.
Pour se retrouver en Australie, il n'était pas besoin d'avoir tué père et mère, un simple petit vol suffisait.
Le premier ministre actuel, que vous ne connaissez pas, j'en suis sûr (il s'appelle Kevin Rudd) descend justement d'un forçat.

On ne peut pas passer sous silence non plus la présence des aborigènes qui étaient déjà présents depuis 30000 ans lors de l'arrivée des colons européens. Les aborigènes ne faisaient pas de cultures et vivaient simplement de la chasse et de la cueillette. Ils se sont néanmoins affrontés avec les colons et même si depuis une trentaine d'années des territoires leurs ont été « rendus » ils revendiquent encore. Nous avons vu des aborigènes de façon visible surtout dans la région d'Alice Springs et le spectacle de ces malheureux est assez affligeant, on a l'impression qu'ils souffrent presque tous de handicaps divers. Ils se regroupent sur les pelouses d'Alice Springs et mendient quelques dollars.

samedi 6 mars 2010

Higway Alpine et Camberra


L'Australie a des montagnes assez hautes (maximum 2500m environ) et qui ressemblent (un peu aux Alpes) d'où le nom de la modeste route qui traverse ces montagnes. Il existe même quelques stations de ski et les sports d'hiver ne sont donc pas totalement inconnus. La récente médaille d'or de l'Australie aux J.O. d'hiver de Vancouver en est une preuve éclatante.
Nous avons traversé ces montagnes sous la pluie et dans le brouillard et en avons eu une vue très limitée.
Au débouché de ces montagnes, après une centaine de kilomètres de pâturages, se trouve Camberra, la capitale de l'Australie depuis 1901, en réalité il a fallu concevoir cette ville de toutes pièces et ce n'est qu'en 1921 que le parlement a commencé à y siéger.
Il y a deux chambres, l'une représente la population, l'autre celle des sénateurs représentent les différents états de la confédération australienne. En 1988 le parlement a changé de locaux car malgré plusieurs agrandissements les bâtiments du parlement étaient devenus trop exigus. Du coup ce vieux parlement a été transformé en un très intéressant musée «de la démocratie australienne».

La ville de 370 000 habitants est très étendue et plutôt que de dire que c'est une ville avec beaucoup de parcs et jardins, je dirais plutôt l'inverse, c'est une ville installée dans un grand parc !
Il paraît que les kangourous viennent fréquemment gambader dans les pelouses du parlement !

mercredi 3 mars 2010

L'outback

L'outback, littéralement "arrière pays" est la région qui se trouve à l'intérieur du pays. La ville de Mildura, est un bon exemple d'une localité située dans l'outback. Moins soumis aux influences maritimes le climat est plus sec.
A voir les cultures que nous traversons : orangers, oliviers, amandiers, citronniers, blé et surtout vignobles, j'aurai tendance à qualifier le climat de "méditerranéen", mais en fait il est encore beaucoup plus sec.

Heureusement, la Murray River (2600 km de long quand même!) traverse la région ce qui a permis sa mise en culture. Dès qu'on s'éloigne un peu trop de la rivière on retombe dans les broussailles du bush.

Pour voir davantage de photos de la région d'Adelaide et de l'outback cliquez ICI

mardi 2 mars 2010

Et si on jouait un peu ? (réservé à ceux qui ne sont jamais venus en Australie)

En Australie, les trajets sont longs et il faut se méfier sur les routes, de la fatigue surtout mais aussi des animaux. Vous pouvez croiser des dromadaires, des ânes, des koalas et des kangourous. Mais pourriez-vous dire de quel animal l'automobiliste doit se méfier lorsqu'il rencontre ce panneau ?

Kangaroo Island



Cette île, qui paraît infime en regard de l'Australie, fait tout de même 150 kilomètres de long et 35 kilomètres de large. Elle abrite plusieurs parcs dont le plus important, à l'extrémité ouest de l'île est le Flinders Chase (Flinders était un des nombreux explorateurs australiens)..
L'île est réputée pour avoir conservé une abondante faune sauvage : kangourous, pélicans, otaries notamment. Nous voyons quelques kangourous et des pélicans. Les otaries sont des otaries à fourrure venues de Nouvelle-Zélande, le seul endroit où nous en avons vu est la pointe à l'extrême sud ouest de l'île (Cape du Couedic, un marin breton !). Les otaries ne sont pas très intéressantes à voir : on dirait des limaces géantes collées sur les rochers ! Seul les jeux des jeunes dans l'eau sont plaisants.

En cette saison l'île est très sèche, malgré la présence de vaches et de moutons, le paysage ressemble plus à la savane qu'à de verts pâturages. Il y a peu de monde, touristes compris.
Le vent est très fort et souffle en rafale à plus de 100 km/h, aucun bateau ne sort, excepté le ferry.
Nous entreprenons une balade intéressante qui nous conduit de Snake Lagoon à la mer. Nous ne rencontrons aucun serpent car il fait trop froid (17°) mais par contre je repère sur le chemin une trace de reptile, et en suivant la trace je vois devant moi le « Tawny dragon », il mesure bien 60 ou 80 cm, mais finalement il est très paisible et j'ai le temps de le photographier.

vendredi 26 février 2010

De Melbourne à Adelaide par la côte du Pacifique


Au delà de Melbourne, la partie de l'itinéraire qui s'appelle Great Ocean Road est tout aussi belle que la côte Sydney et Melbourne. Après une sortie interminable de Melbourne (plus de 4 millions d'habitants dont la plupart habitent de petits pavillons) et une centaine de kilomètres de campagne plate on accède enfin à la Great Ocean Road. Elle commence par une cinquantaine de kilomètres de criques aux plages de sable fin. Il y a peu d'agglomération mais lorsqu'il y en a les maisons sont souvent très modernes, et avec une vue imprenable.
Il faut rentrer dans l'intérieur des terres pour admirer collines et forêts, la route passe parfois sous de véritables cathédrales de verdure, nous sommes de nouveau dans une forêt subtropicale..
Un peu plus loin vers Port Campbell c'est le paysage de landes qui domine, on pourrait se croire un peu en Écosse une année de sécheresse. Près des côtes les îlots des Twelve Apostles (les douze apôtres) aux falaises ocres offre un nouveau spectacle inhabituel, changeant beaucoup avec la lumière. Ces douze apôtres ne portent absolument pas des noms d'apôtre mais s'appelle par exemple « London bridge » ou encore « Loch Ard Gorge ». L'ensemble est magnifique. 

Cette côte est très dangereuse pour la navigation et une centaine de navires ont fait naufrage là entre 1870 et 1920, il reste des épaves encore visibles qui sont devenues une attraction touristique.
Nous avons l'occasion de passer la nuit dans un motel isolé, le long d'une piste. Le calme est absolu, nous entendons le crissement des ailes de perroquets dans l'air. Le soir comme le matin on se croirait dans une volière.



Au delà de Port Campbell et jusqu'à Port Fairy, nous traversons de nouveau une campagne de forte production laitière, à Warrnambool nous visitons un centre de production fromagère. Ils fabriquent de tout : du camembert, du brée des Vosges?, de la feta et même du fromage des Pyrénées (vendu plus de 65
€ le kilo !). Plus loin Nelson se trouve dans une région de grandes plantations de pins qui s'étalent sur des dizaines de kilomètres, de loin le paysage n'est pas mal, mais de près tous ces alignements d'arbres au cordeau ne sont pas très jolis.
Mount Gambier n'est plus qu'à 450 km d'Adelaide, la capitale de l'état de South Australia. Bizarrement il faut changer d'heure, pas beaucoup, nous retardons notre montre seulement d'une demie heure!

Le lendemain nous partons très tôt car nous voulons arriver dans la journée à proximité de Kangaroo Island qui se trouve à environ 600 km de Mount Gambier. L'essentiel de notre trajet se fait à travers les prés salés et les lacs de sels, presque tous à sec. Le soir nous sommes à Victor Harbour, grosse bourgade de loisirs. Un couple d'Australiens, rencontrés dans un restaurant chinois, nous invite à prendre un verre chez eux. Ce n'est pas la première fois que des australiens se montrent très amicaux mais c'est la première fois que nous sommes invités. L'appartement de vacances de ces gens est en face de l'océan, il est meublé de façon très moderne et bien décoré par l'épouse, Cleone, qui est peintre.
Le passage sur l'île de Kangaroo Island se fait à travers une mer démontée. Bien que nous soyons dans un assez gros ferry les vagues passent par dessus le bateau. Il n'en faut pas plus pour que Chantal sorte le cornet en papier. Je pense avoir mieux résisté parce que je regardais à la TV les pirouettes faites à Vancouver par les sauteurs à monoski.

Pour voir plus de photos cliquer ICI

dimanche 21 février 2010

Animaux d'Australie

L'Australie est bien sûr indissociable des  Kangourous, et bien finalement après 15 jours passés en Australie nous n'avons vu des kangourous qu'à trois reprises, par contre nous voyons presque tous les jours des oiseaux différents.En arrivant, nous avons tout de suite été frappé par le nombre et la diversité des oiseaux. Le plus commun semble être les cacatoès, une sorte de perroquet qui existe en blanc, en noir et en rose...Il y a également de vrais perroquets aux couleurs chatoyantes, des cygnes noirs, des pélicans et même des mouettes et des moineaux !.
Dans le bush nous avons vu des animaux retournés à l'état sauvage, en particulier des dromadaires qui ont été importé à la fin du XIXème siècle au moment de la construction du chemin de fer entre Adelaide et Alice Springs,  ils étaient très adaptés aux conditions climatiques (très chaud et très sec). L'âne et les chevaux sauvages sont également courants ainsi que le chien sauvage qui est appelé ici "dingo".

Le poisson semble abondant, mais nous n'avons vue que des raies noires ou jaunes.
Nous n'avons pas encore vu de serpent mais quelques lézards vraiment de taille XXL

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samedi 20 février 2010

La côte du Pacifique au sud de Sydney


Il est possible d'aller de Sydney à Melbourne en suivant (peu ou prou) la côte du pacifique. C'est l'option que nous avons prise pour aller de Sydney à Melbourne, puis Adelaide (passage obligé pour nous ! Cette côte est absolument magnifique, d'abord l'océan qui n'est pas pacifique du tout est présent et roule des vagues majestueuses qui font le bonheur des surfeurs. mais tout à côté on trouve une campagne verdoyante qu'on pourrait comparer au Jura si ce n'est que les sapins sont remplacés par les eucalyptus. Les australiens viennent passer des vacances et des week-end sur cette côte. Le soleil est très intense et la plupart se baignent avec un polo car dès 9h le matin c'est à peu près intenable.
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Sydney


Encore une métropole en plein boom ! On peut la comparer aux grandes métropoles asiatiques ou de l'ouest des États-Unis. Dans un site maritime magnifique et extrêmement favorable car protégé des plus grosses intempéries Sydney prospère. Dans la City, un centre d'environ 4 km2 où se trouve des bâtiments de l'époque victorienne mais aussi beaucoup de buildings, l'activité est intense. Il y a aussi bien les cols blancs, en manches de chemises, qui travaillent dans le quartier que de nombreux touristes, jeunes « backpackers » où moins jeunes (nous pensons à nous !). Parmi ces touristes les asiatiques dominent largement, Hong Kong n'est qu'à 7500 km contre 17000 km pour Londres.
En ce moment c'est la période du nouvel an chinois, ce qui explique peut être cet afflux de touristes, en tout cas nous avons eu un mal fou à nous loger, si bien que nous avons du nous aussi avoir recours aux logements bon marché pour « backpackers » et même nous séparer dans deux foyers « backpackers » différents puisque tout était plein.
La ville est largement ouverte sur la mer mais de surcroît agrémentée de très grands espaces verts, savamment entretenus à l'anglaise. Ces jardins sont très fréquentés notamment par des jeunes qui se font bronzer, sans doute n'ont ils pas le temps d'aller sur les plages situées pourtant à seulement 5 ou 6 kilomètres du centre. Dans ces parcs on peut voir toutes sortes d'espèces végétales et beaucoup d'oiseaux comme des perroquets très colorés.
Les banlieues sont très étendues, elles sont constituées de pavillons individuels très soignés la plupart du temps, il  y a peu d'immeubles de grande hauteur dans ces banlieues.
On sent nettement l'influence anglaise, les colons anglais ont tout simplement cherché à reconstituer ce qu'ils connaissaient. On ne doit pas oublier que le chef d'état de l'Australie est encore aujourd'hui la reine d'Angleterre. En 1999, les australiens ont refusé la république et l'Australie est donc restée une monarchie parlementaire.

mercredi 17 février 2010

Le centre rouge

Le centre rouge peut être compris de plusieurs façons, on peut comprendre que c'est le centre de l'enfer, de la fournaise australienne mais on peut aussi comprendre que c'est le centre des terres rouges caractéristiques de l'Australie. Nous sommes venus là avec l'intention de faire un tour «accompagné» ce qui nous débarrassait de tous les soucis logistiques, mais au dernier moment ou presque (à Hong Kong) j'ai appris que ce n'était plus possible qu'il n y a avait plus de place pour le tour que nous visions. Le plan B a été de louer un « bushcamper » c'est à dire un 4 x 4 assez gros (4500 Cm3 de cylindrée, 8 cylindres et 18 litres de gas-oil au cent), muni de deux réservoirs et de deux batteries, équipé pour pouvoir, comme son nom l'indique bien : camper dans le bush.
Pour aller dans les réserves aborigènes, il faut acquitter un péage et dans certains coins il faut de surcroît obtenir une autorisation spéciale pour circuler sur les pistes.
Nous nous lançons dans les West Mac Donnell Range, un parc national à l'ouest d'Alice Springs. Comme dès la première après midi il pleut très fort le 4x 4 permet de passer les oueds en crue.
Le lendemain nous arrivons les premiers sur les lieux d'un accident heureusement seulement matériel : 4 jeunes qui roulaient trop vite sont sortis de la piste et leur voiture s'est renversée. Je ne sais pas comment bon fait pour se sortir d'une telle situation à 100km de piste du premier poste de secours. C'est les gars d'un chantier voisin qui finalement on secourus ces 4 jeunes.
Le soir nous faisons étape dans une base ou une « Roadhouse  » qui fait un peu tout :café, épicerie, pompe à essence, camping. Il y a de l'eau dans de tels sites.
La région est habité par les kangourous mais aussi par de nombreux dromadaires, chiens (dingos) ânes et chevaux, tous sauvages.
Les distances sont énormes et c'est le vide complet, le 14 février nous empruntons la piste Ernest Giles et en 100 km nous ne rencontrons qu'une voiture et un énorme lézard ! Pas d'habitations ni d'animaux. Il fait très chaud ce jour là, 36° avec un vent chaud qui vous déshydrate. Nous buvons 6 litres d'eau à deux. Entre notre point de départ et notre point d'arrivée 320 km dont 280 km sans aucune possibilité de ravitaillement ni en eau ni en carburant !
Outre la beauté ponctuelle des paysages : montagnes, rivières, trous d'eau, le bush a un attrait indiscutable, ce n'est jamais tout à fait pareil. Nous nous arrêtons dans ce vide, le silence n'est troublé que par le chant des oiseaux et le bourdonnement des mouches (cette petite mouche australienne est un fléau dont nous nous protégeons par un filet individuel et disgrâcieux, en regardant Chantal j'ai l'impression de voir ma veuve avec une mantille sur la tête !)
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mardi 9 février 2010

La campagne


Ici la campagne prend des airs de savane africaine. L'herbe est jaunie par le soleil, il y a parfois, dans les coins les moins arides, des vaches surtout élevées pour la viande et dont on se demande ce qu'elles peuvent bien brouter. Ce sont de petites vaches noires ou brunes. On voit des roll-ball de foin, je pense que c'est en prévision de la sécheresse car il n y a pas de grands bâtiments ce qui indique que les bêtes sont dehors toute l'année. Dans l'intérieur du pays encore plus sec, il y a du blé et certaines parcelles sont pâturées par des troupeaux de moutons que j'estime être d'au moins mille têtes. Il faut dire que la moindre parcelle fait une centaine d'hectares. Par endroits on trouve des bosquets d'arbres assez majestueux, ce sont surtout des eucalyptus qui résistent à la sécheresse.
Les fermes sont souvent des maisons de style néo colonial, assez simples, plates, sans étage et avec un toit bien débordant abritant une terrasse. Proches, un ou deux hangars en tôle et quelques outils en désordre indiquent qu'il s'agit bien d'une ferme...
Comme ce n'est pas la saison nous ne voyons pas d'engins agricoles dans les champs, mais on voit chez les marchands de machines des monstres qui ont six roues sur l'essieu avant et six roues sur l'essieu arrière !
La beauté des couchers de soleil sur ces grands espaces est saisissante.

vendredi 5 février 2010

Les oiseaux



Nous sommes frappés par le nombre et la variétés des oiseaux. Dès notre premier pique-nique nous sommes surpris par un cri perçant : c'est un cacatoès blanc qui est perché dans l'eucalyptus au-dessus de notre tête. Un peu plus tard le soir, au cours d'une promenade le long de la mer un pélican majestueux se pose sur un lampadaire. Le lendemain matin c'est le cri des oiseaux qui nous réveille et c'est encore des cacatoès mais cette fois ils sont roses et vivent en groupe.

Ce soir à Hamerlin Bay, nouis ne pensions voir que quelques oiseaux et bien la surprise est venue de la mer sous la forme de cinq ou six grosses raies noires indolentes qui viennent vraiment au bord de la plage. Sur l'injonction d'un australien j'en ai caressé une : c'est très visqueux.
 

lundi 1 février 2010

Hong Kong ou la mauvaise réputation

J'avais de Hong Kong plutôt une mauvaise opinion. Pour moi c'était un peu le point de passage obligé, la plaque tournante quand on va en Chine, en Indonésie, au Japon, voire en Australie, bref le passage obligé dans la grande ville tentaculaire, encombrée, polluée, chère et j'en passe...
Nous ne savons pas si c'est en raison de nos trois semaines passées récemment au Moyen-Orient, mais nous avons trouvé ici une ville importante certes, mais où les taxis ont tous un compteur qui marche. Où le piéton est respecté par les voitures, où chacun roule dans sa file, où pas un papier ne traîne, où il n y a pas une seule m..... de chien et pourtant des chiens il y en a beaucoup.
Où les transports en commun s'arrêtent aux arrêts prévus, à l'heure annoncée. Où les taxis (tous identiques : même modèle de Toyota et même couleurs) sont tellement nombreux que l'on attends jamais plus d'une minute.
Où les promenades sur des chemins bien aménagés et souvent ombragés sont nombreuses. Où l'on peut faire du sport au pied même des immeubles.
Où l'on trouve de tout, a des prix plutôt abordables  et surtout étagés, il y en a pour toutes les bourses; sauf peut être pour l'immobilier en centre-ville(10 000€ /m2 et studio meublé en location à 1300€ par mois).
Où l'on peut utiliser sa carte bancaire (de n'importe quel type) de partout (sauf dans les transports en communs, que l'on paie à la descente en faisant l'appoint - par exemple 2 HK$ soit 0,20€ pour le tram -)
Les cadres, locaux ou expatriés sont nombreux, les couples mixtes aussi.
Il y a des temples mais aussi des églises et une mosquée.
Sans vouloir sous estimer la misère de certains (nous avons vu quelques mendiants), cette ville nous a paru tout a fait vivable et même agréable.

dimanche 31 janvier 2010

Hong Kong Island et Lamma Island

Il est difficile de trouver un contraste aussi violent entre ces deux îles. D'une part le cœur de Hong Kong Island, semé de gratte-ciel et à une demie-heure de bateau une petite île tranquille de pêcheurs aux constructions modestes parfois plus proche de la cabane que de la maison : Lamma Island..

Entre les deux, un passage très fréquenté par d'énormes bateaux, surtout des porte-containers comme celui-ci.

Les Hong Kongonais de tous âges apprécient de se promener en famille, le dimanche sur l'île de Lamma. Après ou avant s'être promenés sur les divers chemins de l'île, ils viennent déguster les produits de la mer dans des restaurants de plein air où l'on peut choisir son poisson vivant. Comme de partout ici, un personnel pléthorique vous sert efficacement et va même jusqu'à vous asticoter de manière à ce que vous ne ratiez pas le bateau du retour.

samedi 30 janvier 2010

Violet Hill Stanley

Ian et Jenny nous on proposé une balade dans les collines environnantes. En fait elles sont très abruptes et les chemins comportent presque tous de nombreux escaliers (jusqu'à 1000  marches, avis aux amateurs!).
Notre objectif s'appelle Violet Hill (433m), le chemin comporte six séries de marches. Pendant que Chantal et Jenny contournent le sommet nous montons avec Ian. Il y a un peu de brouillard, de chaque côté du chemin c'est une jungle avec des arbustes à feuillage permanent. En été il paraît que l'on croise de gros serpents mais ce n'est pas le cas en cette saison. Après avoir retrouvé nos épouses nous rejoignons Stanley par la Taim Tam Road en prenant le bus qui circule malgré l'étroitesse de la route.



A Stanley, le soleil brille et après une bière bien méritée prise en terrasse nous allons déjeûner dans un restaurant chinois. Nous terminons la balade par une visite du "souk" de Stanley et une promenade le long de la plage.