dimanche 31 janvier 2010

Hong Kong Island et Lamma Island

Il est difficile de trouver un contraste aussi violent entre ces deux îles. D'une part le cœur de Hong Kong Island, semé de gratte-ciel et à une demie-heure de bateau une petite île tranquille de pêcheurs aux constructions modestes parfois plus proche de la cabane que de la maison : Lamma Island..

Entre les deux, un passage très fréquenté par d'énormes bateaux, surtout des porte-containers comme celui-ci.

Les Hong Kongonais de tous âges apprécient de se promener en famille, le dimanche sur l'île de Lamma. Après ou avant s'être promenés sur les divers chemins de l'île, ils viennent déguster les produits de la mer dans des restaurants de plein air où l'on peut choisir son poisson vivant. Comme de partout ici, un personnel pléthorique vous sert efficacement et va même jusqu'à vous asticoter de manière à ce que vous ne ratiez pas le bateau du retour.

samedi 30 janvier 2010

Violet Hill Stanley

Ian et Jenny nous on proposé une balade dans les collines environnantes. En fait elles sont très abruptes et les chemins comportent presque tous de nombreux escaliers (jusqu'à 1000  marches, avis aux amateurs!).
Notre objectif s'appelle Violet Hill (433m), le chemin comporte six séries de marches. Pendant que Chantal et Jenny contournent le sommet nous montons avec Ian. Il y a un peu de brouillard, de chaque côté du chemin c'est une jungle avec des arbustes à feuillage permanent. En été il paraît que l'on croise de gros serpents mais ce n'est pas le cas en cette saison. Après avoir retrouvé nos épouses nous rejoignons Stanley par la Taim Tam Road en prenant le bus qui circule malgré l'étroitesse de la route.



A Stanley, le soleil brille et après une bière bien méritée prise en terrasse nous allons déjeûner dans un restaurant chinois. Nous terminons la balade par une visite du "souk" de Stanley et une promenade le long de la plage.

vendredi 29 janvier 2010

Hong Kong : le vertige

Happy Valley, Ellipsis : c'est notre nouvelle adresse depuis hier. Nous sommes au 20 ème étage d'une tour en verre dans l'appartement petit mais très fonctionnel de nos amis anglais venus nous accueillir à l'aéroport. La première impression est une impression de vertige avec ce port énorme et toutes ces tours immenses semées dans les collines abruptes et verdoyantes. On se fait mal aux cervicales pour regarder le haut des tours depuis le bas. Au pied il y a une vie intense (7 millions d'habitants), et beaucoup de monde. Nous sommes déjà allé au marché en ville en utilisant un petit tram à étages complètement
 désuet mais charmant. On peut voir à ce marché toutes sortes de produits : tortues vivantes (pour faire la soupe), canards (aplatis comme s'ils étaient passés sous un rouleau compresseur), coquilles Saint-Jacques, crevettes et moules séchées (toujours pour la soupe), poissons vivants (pour montrer qu'ils sont frais).
Cela nous a mis en appétit et nous sommes allés manger le soir dans un restaurant chinois un assortiment très complets de mets variés : émincés de poulet au piment, verdure de pois, crevettes frites, concombres au vinaigre, cacahuètes, choux à l'ail et au piment.
Aujourd'hui Ian nous a prévu un peu d'exercice : nous allons marcher dans la jungle des collines environnantes.

mardi 26 janvier 2010

(Le Wadi el Araba ) وادي عربة


Nous sommes remontés depuis Aqaba vers le nord en empruntant la route qui passe dans le Wadi el Araba, c'est à dire dans la dépression, qui se trouve dans le prolongement de la Mer Morte (au sud). Il s'agit d'une vallée assez large dont le côté ouest est israélien et le côté est jordanien. Il y a une route de chaque côté de la frontière. les check points sont nombreux sur la route mais les soldats, très gentils et curieux nous ont laissé passer sans même demander un passeport. Arrivés à proximité de la Mer Morte, il y a une grande quantité de cultures : courgettes, pomme de terre, aubergines et surtout tomates. Les récoltes sont faites par des nomades qui viennent planter leurs tentes à proximité des cultures. Sur la route  j'estime que deux véhicules sur trois sont des chargements de tomates !



lundi 25 janvier 2010

(De la neige à la baignade) الثلوج في السباحةالثلوج في السباحة


Ce matin, mauvaise surprise : il pleut et fait 5° à Petra. Nous sommes à 1100m d'altitude et bientôt c'est le brouillard qui remplace la pluie. Visibilité réduite, vitesse de 35 km/h, ne nous demandez pas comment était le paysage, tout était dans du coton !


Une fois arrivés dans les environs de du wadi Rum (un désert de montagne) le brouillard disparaît au profit d'un vent de sable, je remets les phares. Autant vous dire que nous n'avons pas vu grand chose du fameux wadi Rum et avalé pas mal de poussière.
Ce soir à Aqaba, la température est de 20°, et à nuit tombante il y a encore quelques baigneurs dans la mer Rouge

Petra : un endroit magique



Une journée à Petra c’est forcément une grande journée de marche, sauf à préférer se faire cahoter par un âne dans des escaliers pentus. De notre hôtel, nous sommes partis à pied, en 25 mn, après avoir avoir acquitté un coquet droit d’entrée nous avons atteint un étroit défilé : le Siq. Par endroit ce défilé de plus d’un kilomètre de long, ne fait que 3 mètres de large et au maximum 11 mètres. Les falaises de grès ocre qui l’étranglent font peut être une centaine de mètres, et surtout sont verticales. Après quelques tombeaux de moindre importance nous sommes saisis par l’arrivée sur El Khazneh (Le Trésor). Les amateurs d’Indiana Jones et de Tintin doivent connaître car on a tourné ici des films. J’ai une pensée pour le suisse Burckhardt qui en 1812 a été le premier européen à pénétrer sur le site : quel coup ! C’est en fait un tombeau-temple qui marquait l’entrée de la ville. Les statues sont largement usées ou vandalisées mais les colonnes et l’aspect général est comme neuf.


Ensuite nous réalisons deux balades hors des sentiers battus, nous quittons la voie principale, juste après un théâtre qui pouvait contenir 3000 personnes, et en grimpant à gauche, d’abord par un sentier puis par des escaliers millénaires nous atteignons le wadi El Farasah, c’est encore une gorge avec des esplanades et plusieurs tombeaux, dont celui du soldat dont la statue est bien visible au-dessus de la porte d’entrée. Dans ces tombeaux il y a souvent des triclinum, c'est-à-dire des salles où l’on banquetait en l’honneur du défunt… Habitude qui semble s’être un peu perdue, du moins chez nous.



L’autre balade, tout aussi formidable est la montée au monastère (Deir), au début nous marchons sur le sable au fond d’un oued, mais assez vite il ya des escaliers, souvent raides, ce qui n’empêche pas les ânes et les mules de les emprunter, avec quelquefois un ou une touriste d’une centaine de kilos !



Chantal cale au deux tiers et je continue jusqu’au sommet. Tout le long le paysage est magnifique, avec différents panoramas, sur la fin le chemin domine une gorge vertigineuse, puis après un petit col on tombe sur une esplanade avec sur la droite le monastère taillé dans la roche, en montant encore dix minutes de plus j’accède à la vue sur un désert de montagnes.

vendredi 22 janvier 2010

Carte de la Syrie

J'aurai sans doute dû commencer par cette carte, mais la censure m'interdisant l'accès à mon blog depuis la Syrie, j'ai du attendre d'arriver à Amman pour m'atteler aux mises à jour.
En vert sur  cette carte les différents itinéraires que nous avons empruntés. Au nord Alep et ses environs assez verdoyants avec beaucoup de vergers et d'oliviers, à l'ouest, pas très loin de la mer une grande pleine fertile avec une terre rouge légère, apparemment facile à travailler. Au sud de Homs les terrains sont beaucoup plus secs et c'est encore plus vrai quand on part à l'est vers Palmyre par exemple qui est une oasis.
Au sud de Damas, à une cinquantaine de kilomètres, le Hauran, une région qui a son charme avec un plateau basaltique de pierres très noires (comme dns certains coin d'Auvergne, mais attention le Hauran ne ressemble pas du tout à l'Auvergne !).
Celui qui veut simplement bronzer et profiter de la plage ne doit pas venir en Syrie, il serait très déçu, la mer étant une poubelle comme l'ensemble du territoire habité... L'intérêt principal de la Syrie est la richesse de ses sites antiques et leur bon état de conservation. L'ensemble de St Siméon dans le nord, Palmyre à l'est et Bosra dans le sud en sont quelques exemples très connus, mais il  y a de nombreux autres sites peu connus qui méritent le détour. Grâce à nos hôtes de Damas, nous avons pu les visiter et les apprécier.

La mer Morte (-410 m)


Nous sommes arrivés un après midi au bord de la mer Morte. Une fois Amman contournée par l'ouest il faut amorcer une grande descente, à mi descente nous voyons briller une flaque de plomb dans le lointain. Une fois dégringolé les 1300m de dénivelé entre Amman et le bord de la mer Morte l'ambiance change complètement, il fait beaucoup plus doux et la mer est d'un vert pâle peu courant. Cette mer est six fois plus salée que les autres, elle s'assèche rapidement et a perdu déjà un tiers de sa surface en un siècle. Il est envisagé de la recharger avec l'eau de la mer Rouge. Sur les bords côté jordanien, il y a quelques grands hôtels, les plus discrets comme celui d'une chaîne suisse que nous avons choisi, n'ont pas d'impact sur le paysage, mais d'autres, monumentaux, le défigure. En face, côté Palestine,  il existe quelques oasis mais pas de complexes touristiques.

Syrie : les villes et l'urbanisation



Il y a des différences mais en général les agglomérations villes ou villages ne sont pas très belles, principalement en raison des constructions qui sont souvent des cubes assez quelconques mal finis et mal entretenus. Il y a cependant des exceptions : de belles villas en pierres de taille mais entourées de hauts murs et par un environnement généralement si sale qu'il est difficile de dire ce sont de très belles demeures.

Il y a de nombreuses construction en chantier et le développement des banlieues est considérable, il se crée de nouvelles agglomérations.
Les commerces sont très nombreux et regroupés en général par type d'activité. Ils ouvrent vers 9h et ferment assez tard le soir. La fermeture est le plus souvent un simple volet roulant métallique. Le vendredi beaucoup de commerces sont fermés. L'intérieur des commerces est assez poussiéreux et les marchandises rangées un peu n'importe comment. Les commerçants sont honnêtes dans le sens où il n'est pas nécessaire de discuter le prix et d'attendre la monnaie. Les prix sont assez souvent affichés, par exemple chez les marchands d'olives ou d'épices.
Les abords des villes et le bord des routes sont très sales, les ordures et surtout les sacs en plastique traînent absolument de partout (cf. photo). En circulant on à l'impression d'être dans une gigantesque décharge et pourtant j'ai vu des services de ramassages d'ordures passer dans les villes. Ce qui est sûr c'est que la propreté des espaces collectifs n'est pas la priorité des syriens.




Syrie : la circulation

Dans les grandes villes la circulation est intense. Les feux sont très bien respectés. Il s'agit de feux assez modernes qui ont l'avantage d'indiquer le temps d'attente avant le passage au vert ou le temps de vert restant. Pour le reste la circulation est assez chaotique, personne ne respecte les voies de circulation qui d'ailleurs sont rarement marquée au sol. Chacun cherche à passer par tous les moyens. On roule aussi bien à gauche qu'à droite, on double de même.
Les piétons sont ignorés et pourraient attendre indéfiniment aux rares passages piétons. Les voitures n' hésitent pas à stationner n'importe où, bloquant le passage des piétons (cf. photo)


Les agents de police, nombreux dans les carrefours, sont passifs et se contentent de regarder le chaos.
La signalisation de direction est insignifiante, et la signalisation de police presque inconnue. Ne parlons pas du marquage au sol. Comme sur les petites routes il y a de nombreuses tranchées et autres ralentisseurs jamais présignalés ou signalés il s'agit d'ouvrir l'œil. Il y a quelques deux roues, petites motos en général surchargées dans les campagnes et vélos en ville, il y a surtout des vélos solides qui servent de véhicules de livraisons dans les étroits passages des souks. A Damas j'ai vu plusieurs mobylettes électriques, d'origine asiatique comme d'ailleurs la majorité des véhicules. On voit ici beaucoup de Hyundai, Honda, Toyota et des marques asiatiques absolument inconnues dans nos régions. Il y a quelques Dacia, Peugeot, Renault et de rares Citroën. Toutes les voitures sont à essence (pas de diesel).
L'essence coûte 0,40 € et le diesel 0,20 €.
Le grand axe Damas – Alep est une 2 x 2 voies avec carrefours dénivelés et troupeaux de moutons sur le terre-plein central. Sur les accotements il y a de nombreux bars de fortune ou autres points de ravitaillement. Comme il y a quelque fois une glissière centrale en béton cela engendre des contresens, les glissières métalliques sont inconnues.
L'uni des chaussées est le plus souvent acceptable mais sur les routes secondaires il y a des pertes de tracé qui font vraiment peur. Nous n'avons pas vu d'accident, mais en cas d'accrochage il faut attendre l'arrivée de la police, le constat amiable n'existant pas. Je suis content de ne pas conduire dans Damas, marcher est déjà un peu difficile !
Syrie : les villes et l'urbanisation
Il y a des différences mais en général les agglomérations villes ou villages ne sont pas très belles, principalement en raison des constructions qui sont souvent des cubes assez quelconques mal finis et mal entretenus. Il y a cependant des exceptions : de belles villas en pierres de taille mais entourées de hauts murs et par un environnement généralement si sale qu'il est difficile de dire ce sont de très belles demeures.
Il y a de nombreuses construction en chantier et le développement des banlieues est considérable, il se crée de nouvelles agglomérations.
Les commerces sont très nombreux et regroupés en général par type d'activité. Ils ouvrent vers 9h et ferment assez tard le soir. La fermeture est le plus souvent un simple volet roulant métallique. Le vendredi presque tout est fermé. L'intérieur des commerces est assez poussiéreux et les marchandises rangées un peu n'importe comment. Les commerçants sont honnêtes dans le sens où il n'est pas nécessaire de discuter le prix et d'attendre la monnaie. Les prix sont assez souvent affichés, par exemple chez les marchands d'olives ou d'épices.
Les abords des villes et le bord des routes sont très sales, les ordures et surtout les sacs en plastique traînent absolument de partout. En circulant on à l'impression d'être dans une gigantesque décharge et pourtant j'ai vu des services de ramassages d'ordures passer dans les villes. Ce qui est sûr c'est que la propreté des espaces collectifs n'est pas la priorité des syriens.

Syrie : les syriens



Les gens sont aimables, sans agressivité aucune, nous renseigne très bien quand nous demandons quelque chose. Même dans les souks nous ne sommes pas harcelés comme nous avons pu l'être dans d'autres pays. Le type physique des gens est très varié même si les bruns à peau claire semblent être les plus nombreux. Il n'est pas rare de voir de très beaux yeux bleus. La population d'origine est araméenne mais il y a eu de nombreux apports : des grecs, des romains, des arabes, même les francs sont venus jusqu'ici.
Sauf dans des villages chrétiens ou alaouites les femmes ont presque toutes un voile, tous les styles sont représentés du voile intégral (burqua) qui ne laisse absolument rien voir jusqu'à ce que j'appelle la « casquette islamique » un peu enveloppante mais sans plus, en passant par la « boîte aux lettres » qui ne laisse apercevoir que les yeux. Les vêtements féminins sont longs et sombres. Dans la rue on ne voit généralement pas d'adolescente seulement des fillettes jusqu'à 8 ou 10 ans. Le dessus ne laisse en rien préjuger des dessous, qui à voir ce qui est exposé dans les souks, doivent être assez affriolants.
Le look général des hommes est plutôt moderne, pantalon et veste plutôt que robes et djellabas même si ces dernières sont encore portées par les bédouins. Beaucoup d'hommes fument la cigarette et dans les cafés ou restaurant la chicha. Tous sont assez fascinés par la télévision qui fonctionne en continu dans la plupart des magasins et souks.

mardi 5 janvier 2010

Derniers préparatifs !

Notre départ est prévu dans 72h, c'est le moment de boucler les bagages. Nous avons fait une répétition et il s'avère qu'il va falloir prendre en sus de nos deux petites valises un sac de sport pour mettre nos chaussures (de marche en particulier). Les deux valises + le sac de sport pèsent en tout 21 kg. Je trouve que c'est trop même si on va se débarrasser chez Maurice de quelques kilos de livres et de fromage.
Ici le temps est froid (-3°) et depuis hier il y a de la neige (environ 20 cm).
En sus des bagages, nous commençons à fermer la maison, ranger le désordre...