vendredi 26 février 2010

De Melbourne à Adelaide par la côte du Pacifique


Au delà de Melbourne, la partie de l'itinéraire qui s'appelle Great Ocean Road est tout aussi belle que la côte Sydney et Melbourne. Après une sortie interminable de Melbourne (plus de 4 millions d'habitants dont la plupart habitent de petits pavillons) et une centaine de kilomètres de campagne plate on accède enfin à la Great Ocean Road. Elle commence par une cinquantaine de kilomètres de criques aux plages de sable fin. Il y a peu d'agglomération mais lorsqu'il y en a les maisons sont souvent très modernes, et avec une vue imprenable.
Il faut rentrer dans l'intérieur des terres pour admirer collines et forêts, la route passe parfois sous de véritables cathédrales de verdure, nous sommes de nouveau dans une forêt subtropicale..
Un peu plus loin vers Port Campbell c'est le paysage de landes qui domine, on pourrait se croire un peu en Écosse une année de sécheresse. Près des côtes les îlots des Twelve Apostles (les douze apôtres) aux falaises ocres offre un nouveau spectacle inhabituel, changeant beaucoup avec la lumière. Ces douze apôtres ne portent absolument pas des noms d'apôtre mais s'appelle par exemple « London bridge » ou encore « Loch Ard Gorge ». L'ensemble est magnifique. 

Cette côte est très dangereuse pour la navigation et une centaine de navires ont fait naufrage là entre 1870 et 1920, il reste des épaves encore visibles qui sont devenues une attraction touristique.
Nous avons l'occasion de passer la nuit dans un motel isolé, le long d'une piste. Le calme est absolu, nous entendons le crissement des ailes de perroquets dans l'air. Le soir comme le matin on se croirait dans une volière.



Au delà de Port Campbell et jusqu'à Port Fairy, nous traversons de nouveau une campagne de forte production laitière, à Warrnambool nous visitons un centre de production fromagère. Ils fabriquent de tout : du camembert, du brée des Vosges?, de la feta et même du fromage des Pyrénées (vendu plus de 65
€ le kilo !). Plus loin Nelson se trouve dans une région de grandes plantations de pins qui s'étalent sur des dizaines de kilomètres, de loin le paysage n'est pas mal, mais de près tous ces alignements d'arbres au cordeau ne sont pas très jolis.
Mount Gambier n'est plus qu'à 450 km d'Adelaide, la capitale de l'état de South Australia. Bizarrement il faut changer d'heure, pas beaucoup, nous retardons notre montre seulement d'une demie heure!

Le lendemain nous partons très tôt car nous voulons arriver dans la journée à proximité de Kangaroo Island qui se trouve à environ 600 km de Mount Gambier. L'essentiel de notre trajet se fait à travers les prés salés et les lacs de sels, presque tous à sec. Le soir nous sommes à Victor Harbour, grosse bourgade de loisirs. Un couple d'Australiens, rencontrés dans un restaurant chinois, nous invite à prendre un verre chez eux. Ce n'est pas la première fois que des australiens se montrent très amicaux mais c'est la première fois que nous sommes invités. L'appartement de vacances de ces gens est en face de l'océan, il est meublé de façon très moderne et bien décoré par l'épouse, Cleone, qui est peintre.
Le passage sur l'île de Kangaroo Island se fait à travers une mer démontée. Bien que nous soyons dans un assez gros ferry les vagues passent par dessus le bateau. Il n'en faut pas plus pour que Chantal sorte le cornet en papier. Je pense avoir mieux résisté parce que je regardais à la TV les pirouettes faites à Vancouver par les sauteurs à monoski.

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dimanche 21 février 2010

Animaux d'Australie

L'Australie est bien sûr indissociable des  Kangourous, et bien finalement après 15 jours passés en Australie nous n'avons vu des kangourous qu'à trois reprises, par contre nous voyons presque tous les jours des oiseaux différents.En arrivant, nous avons tout de suite été frappé par le nombre et la diversité des oiseaux. Le plus commun semble être les cacatoès, une sorte de perroquet qui existe en blanc, en noir et en rose...Il y a également de vrais perroquets aux couleurs chatoyantes, des cygnes noirs, des pélicans et même des mouettes et des moineaux !.
Dans le bush nous avons vu des animaux retournés à l'état sauvage, en particulier des dromadaires qui ont été importé à la fin du XIXème siècle au moment de la construction du chemin de fer entre Adelaide et Alice Springs,  ils étaient très adaptés aux conditions climatiques (très chaud et très sec). L'âne et les chevaux sauvages sont également courants ainsi que le chien sauvage qui est appelé ici "dingo".

Le poisson semble abondant, mais nous n'avons vue que des raies noires ou jaunes.
Nous n'avons pas encore vu de serpent mais quelques lézards vraiment de taille XXL

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samedi 20 février 2010

La côte du Pacifique au sud de Sydney


Il est possible d'aller de Sydney à Melbourne en suivant (peu ou prou) la côte du pacifique. C'est l'option que nous avons prise pour aller de Sydney à Melbourne, puis Adelaide (passage obligé pour nous ! Cette côte est absolument magnifique, d'abord l'océan qui n'est pas pacifique du tout est présent et roule des vagues majestueuses qui font le bonheur des surfeurs. mais tout à côté on trouve une campagne verdoyante qu'on pourrait comparer au Jura si ce n'est que les sapins sont remplacés par les eucalyptus. Les australiens viennent passer des vacances et des week-end sur cette côte. Le soleil est très intense et la plupart se baignent avec un polo car dès 9h le matin c'est à peu près intenable.
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Sydney


Encore une métropole en plein boom ! On peut la comparer aux grandes métropoles asiatiques ou de l'ouest des États-Unis. Dans un site maritime magnifique et extrêmement favorable car protégé des plus grosses intempéries Sydney prospère. Dans la City, un centre d'environ 4 km2 où se trouve des bâtiments de l'époque victorienne mais aussi beaucoup de buildings, l'activité est intense. Il y a aussi bien les cols blancs, en manches de chemises, qui travaillent dans le quartier que de nombreux touristes, jeunes « backpackers » où moins jeunes (nous pensons à nous !). Parmi ces touristes les asiatiques dominent largement, Hong Kong n'est qu'à 7500 km contre 17000 km pour Londres.
En ce moment c'est la période du nouvel an chinois, ce qui explique peut être cet afflux de touristes, en tout cas nous avons eu un mal fou à nous loger, si bien que nous avons du nous aussi avoir recours aux logements bon marché pour « backpackers » et même nous séparer dans deux foyers « backpackers » différents puisque tout était plein.
La ville est largement ouverte sur la mer mais de surcroît agrémentée de très grands espaces verts, savamment entretenus à l'anglaise. Ces jardins sont très fréquentés notamment par des jeunes qui se font bronzer, sans doute n'ont ils pas le temps d'aller sur les plages situées pourtant à seulement 5 ou 6 kilomètres du centre. Dans ces parcs on peut voir toutes sortes d'espèces végétales et beaucoup d'oiseaux comme des perroquets très colorés.
Les banlieues sont très étendues, elles sont constituées de pavillons individuels très soignés la plupart du temps, il  y a peu d'immeubles de grande hauteur dans ces banlieues.
On sent nettement l'influence anglaise, les colons anglais ont tout simplement cherché à reconstituer ce qu'ils connaissaient. On ne doit pas oublier que le chef d'état de l'Australie est encore aujourd'hui la reine d'Angleterre. En 1999, les australiens ont refusé la république et l'Australie est donc restée une monarchie parlementaire.

mercredi 17 février 2010

Le centre rouge

Le centre rouge peut être compris de plusieurs façons, on peut comprendre que c'est le centre de l'enfer, de la fournaise australienne mais on peut aussi comprendre que c'est le centre des terres rouges caractéristiques de l'Australie. Nous sommes venus là avec l'intention de faire un tour «accompagné» ce qui nous débarrassait de tous les soucis logistiques, mais au dernier moment ou presque (à Hong Kong) j'ai appris que ce n'était plus possible qu'il n y a avait plus de place pour le tour que nous visions. Le plan B a été de louer un « bushcamper » c'est à dire un 4 x 4 assez gros (4500 Cm3 de cylindrée, 8 cylindres et 18 litres de gas-oil au cent), muni de deux réservoirs et de deux batteries, équipé pour pouvoir, comme son nom l'indique bien : camper dans le bush.
Pour aller dans les réserves aborigènes, il faut acquitter un péage et dans certains coins il faut de surcroît obtenir une autorisation spéciale pour circuler sur les pistes.
Nous nous lançons dans les West Mac Donnell Range, un parc national à l'ouest d'Alice Springs. Comme dès la première après midi il pleut très fort le 4x 4 permet de passer les oueds en crue.
Le lendemain nous arrivons les premiers sur les lieux d'un accident heureusement seulement matériel : 4 jeunes qui roulaient trop vite sont sortis de la piste et leur voiture s'est renversée. Je ne sais pas comment bon fait pour se sortir d'une telle situation à 100km de piste du premier poste de secours. C'est les gars d'un chantier voisin qui finalement on secourus ces 4 jeunes.
Le soir nous faisons étape dans une base ou une « Roadhouse  » qui fait un peu tout :café, épicerie, pompe à essence, camping. Il y a de l'eau dans de tels sites.
La région est habité par les kangourous mais aussi par de nombreux dromadaires, chiens (dingos) ânes et chevaux, tous sauvages.
Les distances sont énormes et c'est le vide complet, le 14 février nous empruntons la piste Ernest Giles et en 100 km nous ne rencontrons qu'une voiture et un énorme lézard ! Pas d'habitations ni d'animaux. Il fait très chaud ce jour là, 36° avec un vent chaud qui vous déshydrate. Nous buvons 6 litres d'eau à deux. Entre notre point de départ et notre point d'arrivée 320 km dont 280 km sans aucune possibilité de ravitaillement ni en eau ni en carburant !
Outre la beauté ponctuelle des paysages : montagnes, rivières, trous d'eau, le bush a un attrait indiscutable, ce n'est jamais tout à fait pareil. Nous nous arrêtons dans ce vide, le silence n'est troublé que par le chant des oiseaux et le bourdonnement des mouches (cette petite mouche australienne est un fléau dont nous nous protégeons par un filet individuel et disgrâcieux, en regardant Chantal j'ai l'impression de voir ma veuve avec une mantille sur la tête !)
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mardi 9 février 2010

La campagne


Ici la campagne prend des airs de savane africaine. L'herbe est jaunie par le soleil, il y a parfois, dans les coins les moins arides, des vaches surtout élevées pour la viande et dont on se demande ce qu'elles peuvent bien brouter. Ce sont de petites vaches noires ou brunes. On voit des roll-ball de foin, je pense que c'est en prévision de la sécheresse car il n y a pas de grands bâtiments ce qui indique que les bêtes sont dehors toute l'année. Dans l'intérieur du pays encore plus sec, il y a du blé et certaines parcelles sont pâturées par des troupeaux de moutons que j'estime être d'au moins mille têtes. Il faut dire que la moindre parcelle fait une centaine d'hectares. Par endroits on trouve des bosquets d'arbres assez majestueux, ce sont surtout des eucalyptus qui résistent à la sécheresse.
Les fermes sont souvent des maisons de style néo colonial, assez simples, plates, sans étage et avec un toit bien débordant abritant une terrasse. Proches, un ou deux hangars en tôle et quelques outils en désordre indiquent qu'il s'agit bien d'une ferme...
Comme ce n'est pas la saison nous ne voyons pas d'engins agricoles dans les champs, mais on voit chez les marchands de machines des monstres qui ont six roues sur l'essieu avant et six roues sur l'essieu arrière !
La beauté des couchers de soleil sur ces grands espaces est saisissante.

vendredi 5 février 2010

Les oiseaux



Nous sommes frappés par le nombre et la variétés des oiseaux. Dès notre premier pique-nique nous sommes surpris par un cri perçant : c'est un cacatoès blanc qui est perché dans l'eucalyptus au-dessus de notre tête. Un peu plus tard le soir, au cours d'une promenade le long de la mer un pélican majestueux se pose sur un lampadaire. Le lendemain matin c'est le cri des oiseaux qui nous réveille et c'est encore des cacatoès mais cette fois ils sont roses et vivent en groupe.

Ce soir à Hamerlin Bay, nouis ne pensions voir que quelques oiseaux et bien la surprise est venue de la mer sous la forme de cinq ou six grosses raies noires indolentes qui viennent vraiment au bord de la plage. Sur l'injonction d'un australien j'en ai caressé une : c'est très visqueux.
 

lundi 1 février 2010

Hong Kong ou la mauvaise réputation

J'avais de Hong Kong plutôt une mauvaise opinion. Pour moi c'était un peu le point de passage obligé, la plaque tournante quand on va en Chine, en Indonésie, au Japon, voire en Australie, bref le passage obligé dans la grande ville tentaculaire, encombrée, polluée, chère et j'en passe...
Nous ne savons pas si c'est en raison de nos trois semaines passées récemment au Moyen-Orient, mais nous avons trouvé ici une ville importante certes, mais où les taxis ont tous un compteur qui marche. Où le piéton est respecté par les voitures, où chacun roule dans sa file, où pas un papier ne traîne, où il n y a pas une seule m..... de chien et pourtant des chiens il y en a beaucoup.
Où les transports en commun s'arrêtent aux arrêts prévus, à l'heure annoncée. Où les taxis (tous identiques : même modèle de Toyota et même couleurs) sont tellement nombreux que l'on attends jamais plus d'une minute.
Où les promenades sur des chemins bien aménagés et souvent ombragés sont nombreuses. Où l'on peut faire du sport au pied même des immeubles.
Où l'on trouve de tout, a des prix plutôt abordables  et surtout étagés, il y en a pour toutes les bourses; sauf peut être pour l'immobilier en centre-ville(10 000€ /m2 et studio meublé en location à 1300€ par mois).
Où l'on peut utiliser sa carte bancaire (de n'importe quel type) de partout (sauf dans les transports en communs, que l'on paie à la descente en faisant l'appoint - par exemple 2 HK$ soit 0,20€ pour le tram -)
Les cadres, locaux ou expatriés sont nombreux, les couples mixtes aussi.
Il y a des temples mais aussi des églises et une mosquée.
Sans vouloir sous estimer la misère de certains (nous avons vu quelques mendiants), cette ville nous a paru tout a fait vivable et même agréable.