samedi 20 mars 2010

Les mines d'or


Le tour complet de la Martha Mine, un énorme trou de 250 m de profond et peut être de 1 km de long nous prend une heure et demie[u n double-clic sur la photo permet de voir le trou de la mine]. C'est un tour agréable qui passe aussi dans des bois et offre de beaux points de vue sur le trou de la mine. Il y a un programme de réhabilitation du site qui va consister à remplir le trou d'eau pour faire un lac (il faudra au moins 5 ans pour le remplir). En Nouvelle-Zélande aussi on veut montrer que l'on se soucie de l'environnement !
On apprend au passage des tas de choses intéressantes. Par exemple un truck pèse 85t et peut embarquer d'un coup 100t de minerai, il coute 750 000 € pièce.. La mine comportait 175 km de galeries, les plus profondes étaient à 600 m sous terre. Une tonne de minerai donne 14,5g d'or et 100g d'argent, pour les extraire il faut broyer le minerai et passer par tout un processus chimique assez compliqué mais actuellement rentable. Ce qui n'a pas toujours été le cas puisque la mine a été fermée de 1952 à 1987.
La seconde marche de 3,2 km est également liée aux mines. Nous partons de Karangahake Gorge pour faire le « walk tunnel loop », un boucle qui passe dans un tunnel, le tunnel en question, pratiquement pas éclairé fait 1 km de long, je tire Chantal d'un bout à l'autre ! Mais tout se passe très bien malgré la présence de ponts branlants que nous franchissons sans état d'âme. Il subsiste quelques ruines des bâtiments d'exploitation des mines d'or, pas de quoi fouetter un chat, mais dans ces pays neufs tout est bienvenu pour faire un site historique. Placez moi les bains de La Caille en Nouvelle-Zélande, elles attireront 50 000 visiteurs par an !
Katikati a la particularité d'être ornée de plusieurs fresques murales qui rappellent le passé de la région, certaines sont très vivantes intéressantes car très réalistes.
C'est une région de récolte du kiwi (le fruit) cultivé sur des treilles placée entre des « murs » de conifères de 7 ou 8 m de haut censé protéger les plantations du vent de la mer. Ceci dit les seuls kiwis que nous ayons trouvé ici (3€/kg) étaient importés d'Italie...
Tauranda, grand port d'exportation des kiwis ne présente pas d'attrait particulier si ce n'est un climat particulièrement ensoleillé.
Nous rentrons dans l'intérieur de l'île et quelques kilomètres avant la ville de Rotorua nous savons que nous sommes arrivés à destination car une odeur de soufre emplit l'atmosphère. Vous avez compris que nous sommes dans une région volcanique.

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