dimanche 28 mars 2010

Une fin de journée à New-York


Il est extrêmement facile de se repérer à Manhattan en raison de la numérotation des rues (de 1 à 124, elles sont est-ouest) et des avenues (de 1 à 12, qui sont en Nord-Sud). Seul le sud de Manhattan, plus ancien, ne bénéficie pas de cette numérotation très commode.
Comme il ne pleut plus nous décidons d'aller faire un tour à Central Park (340 hectares, 800 m de large et 4 kilomètres de long), nous arrivons par le sud dans le secteur où se trouve une patinoire à ciel ouvert.
Bien sûr nous ne savons pas que le couple présidentiel français a eu la même idée que nous, le même jour. Quelques jonquilles sont sorties mais les arbres n'ont pas encore de feuilles, bref c'est sûrement le même état d'avancement de la végétation que nous trouveront sans doute en arrivant à Beaumont.
En redescendant à la 50ème rue, nous voulons monter sur « The top of the Rock », en clair le sommet du plus haut building du Rockfeller Center (photo ci-après), deuxième plus haut building derrière l'Empire State Building, redevenu numéro un après la destruction des Twins Towers en 2001. Il y a beaucoup de monde, il faut d'abord prendre les billets, qui ne sont valables qu'à partir d'une certaine heure, pour nous ce sera 19h50, c'est à dire 15 mn après l'acquisition des dits billets, nous nous se voyons déjà en haut.
En fait ce n'est pas aussi simple. Nous attendons d'abord dans un hall où l'on fait la queue 20 minutes, une fois dans l'ascenseur nous montons mais de 10 mètres seulement.: nouvelle queue, pour le contrôle des billets et le passage sous le portique, comme dans un aéroport. Une fois cette queue éclusée, nouvelle queue dans une espèce d'antichambre où pour nous faire patienter on nous passe un petit film sur l'histoire du Rockfeller Center, ensemble de 14 bâtiments dont la construction a débutée en 1930 et s'est achevée en 1939. Et finalement 45 mn après avoir pris les billets nous sommes en haut (240 m dénivelé à mon altimètre, 67 étages). Il y a trois niveau pour admirer le spectacle fascinant de la ville à nos pieds, la vue est surtout saisissante en direction du sud, on peut apercevoir le sommet de l'empire State Building dans le brouillard. Il fait froid et surtout il y a beaucoup de vent sur les terrasses. J'ai du mal à tenir mon appareil photo sans bouger.
La visite suivante est pour Times Square. Alors que nous marchons dans la 6th avenue, très mal éclairée, notre attention est attirée par une lumière plus vive : ce sont quelques unes des pubs de Times Square. Une fois sur place c'est une débauche de publicités lumineuses, il y en a dans tous les coins et bien sûr ce ne sont pas des publicités fixes, mais des images animées composées de millions de points lumineux. Le plus grand panneau publicitaire mesure 36 m de haut, il a coûté 36 millions de $ et se loue 2 millions de $ par an. Bref, c'est la démesure. Je pense que l'énergie qui est utilisée là fait défaut pour l'éclairage des rues. Il y a beaucoup de monde à Times Square pour admirer ce finalement devient un spectacle. Les hommes sont comme les papillons de nuit : attirés par la lumière.
Pour voir des photos de New-York sous la pluie cliquez ICI

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