mardi 13 avril 2010

Et pour finir quelques statistiques !

Des chiffres qui font peur et qui ne sont pas bons pour notre bilan carbone.
Au cours de ce voyage nous avons parcouru environ 56 450  km dont :
- 41 714 km en avion; 500 km en bus; 30 km en métro; 300 km en bateau; 13 798 km en voiture (le trajet représenté sur la carte fait 5000 km !); 8 km en vélo; 100 km à pied
Nous avons emprunté : 18 bateaux; 14 avions; 15 taxis; 6 autobus
et nous avons loué : 1 camping-car; 1 4x4; 4 voitures et 1 vélo.
Ces déplacements se sont traduits par une consommation de 4 tonnes de kérosène et 1 tonne d'essence
Nous nous sommes arrêtés dans 10 pays, situés dans quatre continents, pour quelques heures ou pour cinq semaines...
Nous avons eu 58 "toits" différents.

De retour

Le 31 mars à 13h50, notre avion se pose à Genève : c'est fini nous sommes de retour ! La grande boucle est bouclée...
Bon, il y a le décalage horaire, nous sommes restés environ huit semaines avec plus de 8h de décalage horaire, on peut supposer qu'il faudra quelques semaines pour retrouver un rythme jour/nuit normal pour notre latitude.
Mais il y a d'autres décalages, moins visibles et que pourtant il faut combler. Depuis trois mois nous ne faisions plus de ménage, quasiment plus de repas ni de vaisselle, très peu de courses. Nous n'avions pas de courrier à relever ni de facture à régler, nous ne recevions ni  coup de téléphone ni courrier (sauf électronique), bref nous étions aussi loin de tous ces petits tracas de la vie quotidienne...
Inévitablement on nous demande ce qui nous a le mieux plu ou ce qui était le plus intéressant. Eh bien, il est très difficile de répondre car dans chaque pays traversé nous avons vu de très belles choses : Palmyre et Bosra en Syrie, le Wadi Rum, Petra, la mer Morte en Jordanie; Hong Kong et ses environs; les grandes forêts d'eucalyptus de l'Ouest australien; le bush du Centre Rouge; le Pacifique en Australie et en Nouvelle-Zélande; New-York. La liste est vraiment longue et sûrement incomplète.

dimanche 28 mars 2010

Une fin de journée à New-York


Il est extrêmement facile de se repérer à Manhattan en raison de la numérotation des rues (de 1 à 124, elles sont est-ouest) et des avenues (de 1 à 12, qui sont en Nord-Sud). Seul le sud de Manhattan, plus ancien, ne bénéficie pas de cette numérotation très commode.
Comme il ne pleut plus nous décidons d'aller faire un tour à Central Park (340 hectares, 800 m de large et 4 kilomètres de long), nous arrivons par le sud dans le secteur où se trouve une patinoire à ciel ouvert.
Bien sûr nous ne savons pas que le couple présidentiel français a eu la même idée que nous, le même jour. Quelques jonquilles sont sorties mais les arbres n'ont pas encore de feuilles, bref c'est sûrement le même état d'avancement de la végétation que nous trouveront sans doute en arrivant à Beaumont.
En redescendant à la 50ème rue, nous voulons monter sur « The top of the Rock », en clair le sommet du plus haut building du Rockfeller Center (photo ci-après), deuxième plus haut building derrière l'Empire State Building, redevenu numéro un après la destruction des Twins Towers en 2001. Il y a beaucoup de monde, il faut d'abord prendre les billets, qui ne sont valables qu'à partir d'une certaine heure, pour nous ce sera 19h50, c'est à dire 15 mn après l'acquisition des dits billets, nous nous se voyons déjà en haut.
En fait ce n'est pas aussi simple. Nous attendons d'abord dans un hall où l'on fait la queue 20 minutes, une fois dans l'ascenseur nous montons mais de 10 mètres seulement.: nouvelle queue, pour le contrôle des billets et le passage sous le portique, comme dans un aéroport. Une fois cette queue éclusée, nouvelle queue dans une espèce d'antichambre où pour nous faire patienter on nous passe un petit film sur l'histoire du Rockfeller Center, ensemble de 14 bâtiments dont la construction a débutée en 1930 et s'est achevée en 1939. Et finalement 45 mn après avoir pris les billets nous sommes en haut (240 m dénivelé à mon altimètre, 67 étages). Il y a trois niveau pour admirer le spectacle fascinant de la ville à nos pieds, la vue est surtout saisissante en direction du sud, on peut apercevoir le sommet de l'empire State Building dans le brouillard. Il fait froid et surtout il y a beaucoup de vent sur les terrasses. J'ai du mal à tenir mon appareil photo sans bouger.
La visite suivante est pour Times Square. Alors que nous marchons dans la 6th avenue, très mal éclairée, notre attention est attirée par une lumière plus vive : ce sont quelques unes des pubs de Times Square. Une fois sur place c'est une débauche de publicités lumineuses, il y en a dans tous les coins et bien sûr ce ne sont pas des publicités fixes, mais des images animées composées de millions de points lumineux. Le plus grand panneau publicitaire mesure 36 m de haut, il a coûté 36 millions de $ et se loue 2 millions de $ par an. Bref, c'est la démesure. Je pense que l'énergie qui est utilisée là fait défaut pour l'éclairage des rues. Il y a beaucoup de monde à Times Square pour admirer ce finalement devient un spectacle. Les hommes sont comme les papillons de nuit : attirés par la lumière.
Pour voir des photos de New-York sous la pluie cliquez ICI

jeudi 25 mars 2010

Nouvelle Zélande pratique (mars 2010, île du nord).



Ces précisions sont tirées d'un tour de 3000 km dans la seule île du nord :

  • Il existe un système d'hôtels pour backpackers, très bien fait, sympathique et bon marché: lit en dortoir de 10 à 15 €, chambre double 40 à 50 €; c'est un peu l'ambiance des auberges de jeunesse mais en plus perfectionné. Certains ont en interne leur agence de voyage.

  • On trouve facilement des motels dans les agglomération dépassant 1500-2000 habitants. De 45€ à 70€ avec une moyenne à 55€, avec un niveau de confort d'un trois étoiles français.

  • J'ai un laptop, tous les motels ou hôtels auxquels (sauf un) où j'ai fait la demande m'ont donné accès à Internet gratuitement, si on n'est pas équipé la prestation est payante (en moyenne 2,5€/heure). La prestation est également payante dans les backpackers même équipés de laptop.

  • Pour manger, il faut savoir que les chambres de motels ont toujours un équipement avec au minimum un four à micro-ondes et de la vaisselle, et de quoi faire un café ou un thé. On peut donc manger dans la chambre sa propre cuisine ou des plats achetés dans les restaurants qui font « takeaway », c'est la solution la plus économique, surtout si on se fournit chez les asiatiques ou un « fish and chips » (5 à 7€ une portion suffisante pour deux personnes).

  • Dans un restaurant moyen un plat principal coûte de 11 à 17€, une bière ou un verre de vin 3 à 4€.

  • Un café ou thé ou Cappuccino coûte 2,25€

  • Dans les magasins d'alimentation, voici quelques prix au kilo : pommes 1,5€, figoas 6€, raisins 3,5€, bananes 1,5€

  • Il est difficile de trouver du pain comme le notre mais un paquet de pain en tranche correct coûte 1,5€, un paquet de chips aussi.

  • Un litre d'eau minérale non gazeuse coûte en grande surface de 0,5 à 1,5€

  • Les prises néozélandaises sont les mêmes qu'en Australie. La meilleure solution est de partir de France où de Suisse avec une prise femelle et un bout de fil à 3 conducteurs, il suffit d'acheter une fiche mâle en Nouvelle-Zélande et de la monter à l'autre bout du fil.

  • Une voiture peut se louer à partir de 16€ par jour. Ce sera une voiture qui aura des kilomètres ! Un camping car à partir de 25€/jour.

  • L'essence est à 0,92€ et le diésel à 0,60€.

  • Une règle de priorité fait qu'une voiture qui vient en face de vous et tourne à sa droite aura priorité sur vous si vous tournez (à gauche) dans la même rue. A méditer.

  • Les routes sont bonnes avec des pentes assez raides parfois.

  • Les pistes sont bonnes et en général il y a des ponts pour franchir les cours d'eau (ce qui n'est pas le cas en Australie)

  • On voit souvent un animal gros comme un chat, écrasé sur la route, ce sont des opossums. Les néo zélandais cherchent à s'en débarrasser car c'est un fléau de rongeur au même titre que les lapins.

  • Le kiwi, emblème du pays, est un oiseau nocturne sans aile, qui est assez difficile à observer de près. Nous n'en n'avons jamais vu.


  • Le pukeko est une sorte de pintade, bleu-noir, à crête rouge, qui vit en groupe dans les zones humides et que l'on peut observer pendant la journée. J'aime beaucoup cet oiseau.

  • Les paysages néo zélandais (île du nord) sont beaux et accidentés presque de partout. On sent que c'est une terre récente et que l'érosion n'a pas encore trop gommé les bosses !

  • L'océan Pacifique, formidable de puissance, est un spectacle dont on ne se lasse pas.

dimanche 21 mars 2010

Agrodome : un spectacle "agricole"


Faute d'avoir pu visiter une "vraie" ferme, nous décidons de nous rabattre sur une attraction touristique : Agrodome. Cette affaire a été créée par deux éleveurs de moutons dans les années 1970. Il y a deux partie dans ce spectacle, une à l'intérieur dans une salle, est axée sur les moutons, 19 races nous sont présentées sur des podium et commentées. Au sommet du podium trône un Mérinos, irremplaçable à cause de la qualité de sa laine. Je ne souviens pas trop du nom de toutes les autres races mais toutes étaient anglaises ou anglo-saxonne : Romney, Corriedale (Cf. photo), Dorset Horn, Poll Dorset, Drysdale, Southdown, Suffolk, etc.... Une race, le Romney, représente 60% des moutons néo-zélandais (45 millions de têtes). Il y a aussi les vaches dont un exemplaire est trait en public et même par le public. Une race bien connue ici est le Hereford, rouge avec une tache claire sur le dos. Il y a aussi beaucoup de noires, des frisonnes. La Nouvelle-Zélande avec 4,2 millions de laitières dépasse la France (3,8 millions),je comprend pourquoi on trouve du beurre de zone néo-zélandais ! Les vaches restent dehors toute l'année, on ne fait un peu de foin que pour pallier aux sécheresses.
Nous apprenons qu'un tondeur de moutons est payé 0,8 € par mouton, et qu'il en tond 300 à 350 par jour. Le record étant à 800 environ, soit 45 secondes par tête. La démonstration suit aussitôt, il faut tenir le mouton d'une certaine façon et ce n'est pas vraiment évident. Le mouton tondu est aussitôt mis au pré et après 24h sa toison le protège à nouveau.
Après le spectacle nous embarquons dans une remorque tirée par un tracteur pour un tour de la ferme. Nous voyons pas mal d'animaux, dont certains sont là pour le décor : autruches, cerfs et lamas par exemple. Il y a aussi des plantations de figeoas d'oliviers et de kiwi. Les rendement semblent très bons. Le tour est plutôt sympathique et comprend aussi une dégustation de divers produits dont un vin de kiwi absolument immonde, ce n'est pas demain qu'ils nous en vendront....

samedi 20 mars 2010

Les mines d'or


Le tour complet de la Martha Mine, un énorme trou de 250 m de profond et peut être de 1 km de long nous prend une heure et demie[u n double-clic sur la photo permet de voir le trou de la mine]. C'est un tour agréable qui passe aussi dans des bois et offre de beaux points de vue sur le trou de la mine. Il y a un programme de réhabilitation du site qui va consister à remplir le trou d'eau pour faire un lac (il faudra au moins 5 ans pour le remplir). En Nouvelle-Zélande aussi on veut montrer que l'on se soucie de l'environnement !
On apprend au passage des tas de choses intéressantes. Par exemple un truck pèse 85t et peut embarquer d'un coup 100t de minerai, il coute 750 000 € pièce.. La mine comportait 175 km de galeries, les plus profondes étaient à 600 m sous terre. Une tonne de minerai donne 14,5g d'or et 100g d'argent, pour les extraire il faut broyer le minerai et passer par tout un processus chimique assez compliqué mais actuellement rentable. Ce qui n'a pas toujours été le cas puisque la mine a été fermée de 1952 à 1987.
La seconde marche de 3,2 km est également liée aux mines. Nous partons de Karangahake Gorge pour faire le « walk tunnel loop », un boucle qui passe dans un tunnel, le tunnel en question, pratiquement pas éclairé fait 1 km de long, je tire Chantal d'un bout à l'autre ! Mais tout se passe très bien malgré la présence de ponts branlants que nous franchissons sans état d'âme. Il subsiste quelques ruines des bâtiments d'exploitation des mines d'or, pas de quoi fouetter un chat, mais dans ces pays neufs tout est bienvenu pour faire un site historique. Placez moi les bains de La Caille en Nouvelle-Zélande, elles attireront 50 000 visiteurs par an !
Katikati a la particularité d'être ornée de plusieurs fresques murales qui rappellent le passé de la région, certaines sont très vivantes intéressantes car très réalistes.
C'est une région de récolte du kiwi (le fruit) cultivé sur des treilles placée entre des « murs » de conifères de 7 ou 8 m de haut censé protéger les plantations du vent de la mer. Ceci dit les seuls kiwis que nous ayons trouvé ici (3€/kg) étaient importés d'Italie...
Tauranda, grand port d'exportation des kiwis ne présente pas d'attrait particulier si ce n'est un climat particulièrement ensoleillé.
Nous rentrons dans l'intérieur de l'île et quelques kilomètres avant la ville de Rotorua nous savons que nous sommes arrivés à destination car une odeur de soufre emplit l'atmosphère. Vous avez compris que nous sommes dans une région volcanique.