vendredi 22 janvier 2010

Syrie : la circulation

Dans les grandes villes la circulation est intense. Les feux sont très bien respectés. Il s'agit de feux assez modernes qui ont l'avantage d'indiquer le temps d'attente avant le passage au vert ou le temps de vert restant. Pour le reste la circulation est assez chaotique, personne ne respecte les voies de circulation qui d'ailleurs sont rarement marquée au sol. Chacun cherche à passer par tous les moyens. On roule aussi bien à gauche qu'à droite, on double de même.
Les piétons sont ignorés et pourraient attendre indéfiniment aux rares passages piétons. Les voitures n' hésitent pas à stationner n'importe où, bloquant le passage des piétons (cf. photo)


Les agents de police, nombreux dans les carrefours, sont passifs et se contentent de regarder le chaos.
La signalisation de direction est insignifiante, et la signalisation de police presque inconnue. Ne parlons pas du marquage au sol. Comme sur les petites routes il y a de nombreuses tranchées et autres ralentisseurs jamais présignalés ou signalés il s'agit d'ouvrir l'œil. Il y a quelques deux roues, petites motos en général surchargées dans les campagnes et vélos en ville, il y a surtout des vélos solides qui servent de véhicules de livraisons dans les étroits passages des souks. A Damas j'ai vu plusieurs mobylettes électriques, d'origine asiatique comme d'ailleurs la majorité des véhicules. On voit ici beaucoup de Hyundai, Honda, Toyota et des marques asiatiques absolument inconnues dans nos régions. Il y a quelques Dacia, Peugeot, Renault et de rares Citroën. Toutes les voitures sont à essence (pas de diesel).
L'essence coûte 0,40 € et le diesel 0,20 €.
Le grand axe Damas – Alep est une 2 x 2 voies avec carrefours dénivelés et troupeaux de moutons sur le terre-plein central. Sur les accotements il y a de nombreux bars de fortune ou autres points de ravitaillement. Comme il y a quelque fois une glissière centrale en béton cela engendre des contresens, les glissières métalliques sont inconnues.
L'uni des chaussées est le plus souvent acceptable mais sur les routes secondaires il y a des pertes de tracé qui font vraiment peur. Nous n'avons pas vu d'accident, mais en cas d'accrochage il faut attendre l'arrivée de la police, le constat amiable n'existant pas. Je suis content de ne pas conduire dans Damas, marcher est déjà un peu difficile !
Syrie : les villes et l'urbanisation
Il y a des différences mais en général les agglomérations villes ou villages ne sont pas très belles, principalement en raison des constructions qui sont souvent des cubes assez quelconques mal finis et mal entretenus. Il y a cependant des exceptions : de belles villas en pierres de taille mais entourées de hauts murs et par un environnement généralement si sale qu'il est difficile de dire ce sont de très belles demeures.
Il y a de nombreuses construction en chantier et le développement des banlieues est considérable, il se crée de nouvelles agglomérations.
Les commerces sont très nombreux et regroupés en général par type d'activité. Ils ouvrent vers 9h et ferment assez tard le soir. La fermeture est le plus souvent un simple volet roulant métallique. Le vendredi presque tout est fermé. L'intérieur des commerces est assez poussiéreux et les marchandises rangées un peu n'importe comment. Les commerçants sont honnêtes dans le sens où il n'est pas nécessaire de discuter le prix et d'attendre la monnaie. Les prix sont assez souvent affichés, par exemple chez les marchands d'olives ou d'épices.
Les abords des villes et le bord des routes sont très sales, les ordures et surtout les sacs en plastique traînent absolument de partout. En circulant on à l'impression d'être dans une gigantesque décharge et pourtant j'ai vu des services de ramassages d'ordures passer dans les villes. Ce qui est sûr c'est que la propreté des espaces collectifs n'est pas la priorité des syriens.

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